1 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. 2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. 3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. 4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. 6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. 7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. 8 Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.
Jean 15.1-8
Merci pour votre attachement à l’église, votre présence et votre enthousiasme durant notre WE de rentrée. Nous avons vécu une super soirée de louange, un super culte, un excellent temps de jeu avec les enfants et des partages fraternels enrichissants, il est clair que nous étions tous heureux de nous retrouver pour louer Dieu, partager et prier pour l’année qui s’ouvre devant nous.
Dieu a fait de nous un peuple, une famille qui aime se retrouver ensemble autour de Jésus.
Comme nous l’a rappelé Farid à partir du texte de Jean ci-dessus, Jésus est le Cep et nous sommes les sarments greffés sur cet arbre. Et parce que nous sommes attachés à Jésus, alors nous portons un fruit de la même nature que Lui. La sève du cep coule dans les sarments, de la même manière le sang de Jésus coule dans nos veines. Jésus nous a unis à lui et Il nous rend participant de Sa nature divine.
Jésus nous encourage à rester connecter à Lui dans tout ce que nous allons entreprendre et faire.
Quand nous donnons notre vie à Jésus, ce n’est pas seulement pour qu’Il nous sauve mais aussi parce que nous voulons le suivre, marcher à sa suite, faire ce qu’il fait comme lui faisait ce que son Père faisait.
Et cela ne peut se faire sans une communion profonde avec Lui au travers de la méditation de Sa parole et de la prière.
Dimanche, nous avions un couple d’amis de l’église à la maison et avant de nous quitter, ils nous ont proposé de prier. Je dois avouer que sur le moment, j’ai eu un sentiment étrange et partagé, à la fois j’étais un peu gêné car nos enfants tournaient autour et le contexte n’était pas forcément celui que j’aurais privilégié pour prier mais je savais aussi que c’était important, juste et qu’ils avaient raison de nous proposer cela. Alors c’est ce que nous avons fait. A bâtons rompus, debout, au milieu de la maison.
Nous ne devons pas compartimenter nos vies. Certaines parties avec Jésus et d’autres sans.
Jésus est toujours là et veut que nous restions attachés à Lui en tout temps. De cette communion grandissante et de la présence de Jésus dans nos vies va découler le fruit dont Jésus nous parle.
Je nous encourage donc à continuer à grandir dans notre communion avec Jésus, seul et avec les autres, en tout temps et en toutes circonstances. Il n’y a aucun contexte plus approprié qu’un autre.
Et alors nous verrons le fruit de Jésus Christ grandir au travers de nous et se multiplier.
Pierre Devogèle